Psychothérapie gestaltiste: concepts, principes et techniques

L'Approche Gestalt (EG) c'est une approche holistique; c'est-à-dire qu'il perçoit les objets, et en particulier les êtres vivants, comme des ensembles. En Gestalt, nous disons que "le tout est plus que la somme des parties". Tout existe et prend sens dans un contexte spécifique; rien n'existe par lui-même, isolé.

Avec la thérapie systémique, l'EG est essentiellement un mode de vie avec les pieds fermement sur terre. Il n'est pas destiné à conduire l'individu sur le chemin de l'ésotérisme ou de l'éveil. C'est une manière de devenir pleinement, libre et ouvert dans ce monde; accepter et assumer la responsabilité de qui nous sommes, sans utiliser plus de ressources que d'apprécier l'évidence, ce qui EST. EG est en soi un mode de vie; il est donc plus approprié de l'appeler « approche », qui est un terme plus large, plutôt que « thérapie », qui restreint ses possibilités d'application à la clinique. Ensuite, dans Psychologie-Online, nous vous dirons tout sur les Psychothérapie gestaltiste: concepts, principes et techniques.

Indice

1. Qu'est-ce que la psychothérapie Gestalt: définition
2. Objectifs de la Gestalt-thérapie
3. Bases de la psychothérapie Gestalt
4. Le fait de la conscience ou de la Conscience
5. L'ici et maintenant: pleine conscience et gestalt
6. Psychologie Systémique et Gestalt Thérapie
7. Gestalt-thérapie: principes et objectifs
8. Le cycle de l'expérience Gestalt
9. Les strates de soi
10. Constellations familiales et thérapie systémique
11. Le processus de psychothérapie gestaltiste

La psychothérapie gestaltiste est l'un des modèles encadrés dans le mouvement de psychologie humaniste. Fritz et Laura Perls, deux des pionniers de cette thérapie, la définissent comme la philosophie de l'évidence, dans la mesure où son objectif est de capter ce qui est évident à un moment donné.

Pour faire le bon définition de la GestaltIl est important de savoir que des expressions telles que «thérapie de conscience”, “thérapie de contact"Ou alors"thérapie ici et maintenant”. Ainsi, l'objectif premier est d'aider la personne à prendre conscience (tant sur le plan cognitif qu'émotionnel) de la façon dont elle évite une partie d'une réalité qui peut sembler traumatisante. Le rôle du thérapeute sera de préparer la personne à affronter des choses désagréables, c'est-à-dire de l'aider à acquérir un bon contact avec sa réalité.

Les bases de la thérapie et l'institut Gestalt

Gestalt est un terme allemand, sans traduction directe en espagnol, mais qui signifie grosso modo "façonner", "ensemble", "réglage". La forme ou la configuration de quoi que ce soit est composée d'un "chiffre" et un "Contexte". Par exemple, à ce moment-là pour vous, les lettres forment le chiffre et les blancs forment le fond; bien que cette situation puisse être inversée et ce qui est un chiffre peut devenir un fonds.

Le phénomène décrit, qui se situe au niveau de la perception, implique également tous les aspects de l'expérience. C'est ainsi que certaines situations qui nous concernent et se situent à l'heure actuelle dans le statut de figure, peuvent devenir d'autres moments, où le problème ou le besoin qui l'a fait surgir disparaît, dans des situations insignifiantes, puis on passe à Contexte. Cela se produit surtout lorsqu'il est possible de « clore » ou de conclure une Gestalt; puis elle est retirée de notre attention vers le bas, et de ce bas surgit une nouvelle Gestalt motivée par un nouveau besoin. Ce cycle d'ouverture et de fermeture des Gestalts (ou Gestalten, comme on dit en allemand) est un processus permanent, qui se produit tout au long de notre existence.

Afin de Gestalt-thérapie le thérapeute est son propre instrument et, à son tour, privilégie l'improvisation sur un corpus de techniques d'intervention corroborées expérimentalement et modelées. L'insistance sur le fait que la thérapie est à la fois un art et une science présuppose que l'improvisation et la créativité servent les fins traitements thérapeutiques, et non seulement l'intuition du thérapeute est nécessaire, mais aussi l'assimilation d'une connaissance théorique profonde qui permet à cette intuition d'émerger de forme appropriée. Lorsque l'on parle de la psychothérapie Gestalt, de ses concepts, principes et techniques, il est essentiel de se concentrer sur les objectifs, ceux-ci sont les suivants:

1. Le but du modèle est de mûrir

Le but de la thérapie est de grandir et de mûrir. On pourrait comprendre que mûrir, c'est suivre le conseil de Pindare, « devenir ce que l'on est ». Perls décrit le processus de maturation en disant qu'il s'agit « de transformer des personnes en carton en de vraies personnes ». Rank comprend la personne mûre comme « l'artiste créateur » ou Erich Fromm comme une personne qui vit d'« être » et non d'« avoir », bref Une personne mûre est un « leader sans être un rebelle » (Fritz Perls) et puisqu'il est capable de vivre en relation avec son propre centre, il n'a pas besoin de vivre en s'appuyant sur Choses.

2. Osez grandir

Le prix à payer pour traverser le processus de maturation est d'accepter honnêtement les situations désagréables. Nous ne grandissons pas car les peurs nous enserrent dans un état d'infantilisme et nous empêchent de chercher des alternatives pour apporter des réponses aux difficultés qui se présentent.

On pourrait dire qu'il s'agit de "prendre le taureau par les cornes”, Avec la conscience que chaque torero a sa manière particulière de combattre les vêtements de ses propres expériences. Le thérapeute n'a pas une fonction interprétative, comme en psychanalyse, mais une tâche de questionnement. Comme la maïeutique, que nous a léguée Socrate, il s'agit de mettre en lumière tout ce qui nous appartient, les joies comme les peines, à travers des questions. Avec les questions, il s'agit de "regarder d'un certain point d'observation" pour découvrir de nouvelles perspectives de sa propre réalité et de celle des autres. Une fois que nous avons pu voir de nouvelles perspectives, il s'agit de prendre des décisions, d'être les protagonistes de notre propre scénario de vie.

3. Le processus de croissance

Nous avons tous connu des besoins simultanés et nous avons accordé une attention privilégiée à celui qui est le plus essentiel à notre survie. Certes, on peut trouver des gens qui au nom de la liberté de leur peuple ou de la lutte contre les infidèles sont capables de sacrifier leur propre existence biologique, mais il semble généralement qu'il y ait deux tendances fondamentales dans chaque créature vivante: survivre et grandir. Ainsi, à un moment donné, plusieurs besoins peuvent concourir en même temps et il y a plusieurs éléments dans l'environnement pour satisfaire certains d'entre eux et ne pas donner d'éléments pour satisfaire d'autres.

Héraclite a compris le flux vital lorsqu'il a condamné "qu'on ne peut pas se baigner deux fois dans la même rivière”. Nous ne pouvons pas nous baigner dans les mêmes eaux, bien que nous puissions prendre conscience des eaux dans lesquelles nous naviguons et, dans une large mesure, nous sommes responsables de notre voyage. Pendant que nous nageons, nous satisfaisons nos besoins, en même temps que nous alimentons notre bosse de problèmes. Notre bosse de problèmes se nourrit de besoins non satisfaits ou d'interruptions dans le cycle de la Gestalt de satisfaction des besoins.

4. Le cycle de la Gestalt de la satisfaction des besoins

Le cycle de la Gestalt comporte sept phases :

1. La phase de sensations c'est une phase corporelle et passive, qui est définie par les stimuli qui affectent nos sens.
2. La deuxième phase est celle de conscience, où les sensations sont interprétées et les facteurs cognitifs et émotionnels interviennent.
3. La troisième phase est celle de énergisation dans lequel surgissent une série d'éléments volitionnels et affectifs qui dynamisent le sujet, à travers le mouvement émotionnel interne, le poussant vers la réalisation du but.
4. La quatrième phase est celle de action dans lequel le sujet cherche un changement par rapport à l'environnement.
5. La cinquième phase est celle de contact, en elle se déroule la rencontre intense avec l'élément de l'environnement qui avait été sélectionné.
6. La sixième phase est celle de la satisfactionUne fois le besoin satisfait, un sentiment d'homéostasie apparaît, d'apaisement et d'aboutissement du processus avec la résolution du problème.
7. Enfin, la phase de Retrait où se produit une mutation énergétique qui conduit à l'abandon de l'objet contact, c'est-à-dire une sorte de « digestion de l'expérience ».

L'Approche Gestalt a reçu le influence des courants suivants:

• La psychanalyse de Freud, reprenant et reformulant sa théorie de les mécanismes de défense d'Anna Freud et travail de rêve.
• La philosophie existentielle, d'où se dégage la confiance dans les potentialités inhérentes à l'individu, le respect de la personne et la responsabilité.
• La phénoménologie, dont elle tire son attachement à l'évidence, à l'expérience immédiate et à la prise de conscience (insight).
• La psychologie de la Gestalt, avec sa théorie de la perception (figure-fond, Loi de la bonne forme, etc.).
• Les religions orientales, et en particulier le bouddhisme zen.
• Le psychodrame, de J.L. Moreno, dont il reprend l'idée de dramatiser les expériences et les rêves.
• La théorie de l'armure musculaire de W. Reich.
• La théorie de l'indifférence créatrice, de Sigmund Friedlander, dont il extrait sa théorie des polarités.
• Thérapie systémique et constellations familiales

EG n'est pas seulement la somme ou la juxtaposition des doctrines et approches susmentionnées, mais leur intégration créative, son élévation vers un nouveau plan, réalisée par Fritz Perls, créateur de l'Approche Gestalt.

C'est le concept clé sur lequel le GE est construit. Bref, réaliser, c'est entrer en contact, naturel, spontané, dans l'ici et maintenant, avec ce que l'on est, ressent et perçoit. C'est un concept quelque peu similaire à celui d'insight, bien qu'il soit plus large; une sorte de chaîne organisée d'idées. Il ya trois Zones de sensibilisation ou de sensibilisation:

• Prendre conscience du monde extérieur : C'est-à-dire un contact sensoriel avec des objets et des événements qui sont en dehors de vous dans le présent; ce que je vois, touche, sens, goûte ou sens en ce moment. C'est l'évidence, ce qui se présente à nous. A ce moment je vois mon crayon glisser sur le papier formant un mot, j'entends le bruit des voitures traversant l'avenue, je sens le parfum d'une jeune femme qui passe à côté de moi, je sens le goût d'un fruit dans bouche.
• Réaliser le monde intérieur : C'est le contact sensoriel réel avec les événements internes, avec ce qui se passe sur et sous notre peau. Tensions musculaires, mouvements, sensations gênantes, démangeaisons, tremblements, transpiration, respiration, etc. A ce moment, je sens la pression de mon index, de mon pouce et de mon index sur mon stylo lorsque j'écris; J'ai l'impression de mettre le poids de mon corps sur mon coude gauche; Je sens mon cœur battre, ma respiration trembler, etc.
• La réalisation du fantasme, la Middle Zone (ZIM) : Cela inclut toutes les activités mentales qui se déroulent au-delà du présent: toutes les explications, imaginer, deviner, penser, planifier, se souvenir du passé, anticiper le futur, etc. En ce moment je me demande ce que je vais faire demain matin, est-ce que ce sera quelque chose d'utile, eh bien? En Gestalt, tout cela est irréel, fantasme. Ce n'est pas encore demain, et je ne peux rien savoir ni dire à ce sujet. Tout est dans mon imagination; c'est de la pure et simple spéculation, et le plus sain est de l'assumer comme telle.

Il est vraiment difficile d'accepter que tout existe dans le présent momentané. Le passé existe et n'a d'importance queil fait partie de la réalité présente; des choses et des souvenirs que je considère maintenant comme appartenant au passé. L'idée du passé est utile parfois, mais en même temps je ne dois pas perdre de vue cela, qui est une idée, un fantasme que j'ai maintenant. Notre idée du futur est aussi une fiction irréelle, bien que parfois utile, quand on la prend comme un essai et seulement comme ça. Tant notre idée du futur que notre conception du passé reposent sur notre compréhension du présent. Le passé et le futur sont nos conceptions de ce qui a précédé le moment présent et de ce que nous prédisons qu'il suivra le présent. Et toutes ces devinettes arrivent MAINTENANT.

Maintenant c'est le présent

Que nous nous souvenions ou que nous anticipions, nous le faisons maintenant. Le passé est déjà passé, le futur n'est pas encore arrivé. Il est impossible que rien n'existe que le présent. Il a mentionné l'exemple qu'une personne a déjà donné: si je mets un disque sur le phonographe, le son apparaît lorsque le disque et le stylet entrent en contact. Pas avant... pas après. Si nous pouvions effacer le passé immédiat ou l'anticipation de ce qui est à venir immédiatement, il nous serait difficile de comprendre la musique de l'album que nous écoutons. Mais si nous effaçons le maintenant, alors il n'y a rien. Peu importe que nous nous souvenions ou que nous anticipions, nous le faisons toujours ici et maintenant. Ces types de principes sont étroitement liés à thérapie de pleine conscience.

Au Demander pourquoi tout ce que vous obtenez est une rationalisation ou une "explication". Pourquoi implique une explication ingénieuse, jamais une compréhension approfondie. De plus, il nous éloigne de l'ici et maintenant et nous introduit dans le monde de la fantaisie; Cela nous sort de l'évidence pour théoriser. Perls considérait que les mots, lorsqu'ils sont utilisés pour « expliquer » et s'éloigner de l'évidence ou de la réalité, sont plus un fardeau qu'une chose utile. Il les a comparés à des excréments.

Le pourquoi seul nous conduit à des investigations sans fin et stériles de la cause. S'ils sont faits la question du commentNous regardons la structure, nous voyons ce qui se passe, l'évidence; s'inquiéter d'une meilleure compréhension du processus. Le comment nous donne une perspective, une orientation. Le comment nous montre qu'une des lois fondamentales, celle de l'identité de la structure et de la fonction, est valable. Si nous changeons la structure, la fonction change. Si nous changeons la fonction, la structure change. Les piliers sur lesquels repose l'EG sont: l'ici et maintenant et le comment. Son essence est dans la compréhension de ces deux mots. Vivre dans le présent en essayant de comprendre comment nous le faisons.

le objectif principal de la Gestalt Thérapie c'est amener les gens à se démasquer devant les autres, et pour y parvenir, ils doivent risquer de parler d'eux-mêmes; qu'ils expérimentent le présent, à la fois dans le fantasme et dans la réalité, sur la base d'activités et d'expériences expérientielles. L'œuvre se spécialise dans l'exploration du territoire affectif plutôt que celui des intellectualisations (ZIM). Il est prévu que les participants prennent conscience de leur corps et de chacun de leurs sens. La philosophie derrière les règles est de nous fournir des moyens efficaces d'unifier la pensée et le sentiment. Ils sont conçus pour nous aider à mettre en lumière la résistance, à promouvoir une plus grande prise de conscience et à faciliter le processus de maturation. Elle cherche aussi à exercer la responsabilité individuelle, la « sémantique de la responsabilité ».

Règles de la Gestalt

Tout au long de cet article, nous avons examiné les La psychothérapie gestaltiste, ses concepts, principes et techniques. Cependant, nous devons encore analyser toutes ses règles. Certaines de ces règles peuvent être appliquées comme lignes directrices pour une thérapie individuelle; cependant, son utilisation principale est en thérapie de groupe, en réunion de groupes. Les règles principales sont les suivantes :

• La relation Je-Tu : Avec ce principe, nous essayons d'exprimer l'idée que la vraie communication inclut à la fois le récepteur et l'expéditeur. En demandant à qui dites-vous cela? le sujet est contraint de faire face à sa réticence à envoyer le message directement au destinataire, à l'autre. De cette façon, le patient est souvent invité à mentionner le nom de l'autre personne; vous poser des questions directes en cas de doute ou de curiosité; pour exprimer votre humeur ou votre désaccord, etc. Il est prévu que vous preniez conscience de la différence entre « parler à » votre interlocuteur et « parler » devant lui. Dans quelle mesure évites-tu de le toucher avec tes mots? Comment cet évitement phobique du contact s'exprime-t-il dans vos gestes, dans le ton de votre voix, en évitant son regard ?
• S'approprier le langage et le comportement, c'est-à-dire assumer la responsabilité de ce qui est dit et/ou fait. Ceci est directement lié au langage personnel et impersonnel. Il est courant que pour désigner notre corps, nos actions ou nos émotions, nous utilisons la 2ème ou la 3ème personne. « Tu me fais souffrir » au lieu de « Je ressens de la douleur »; "Mon corps est tendu" au lieu de "Je suis tendu", etc. Par le simple dispositif de personnaliser le langage impersonnel, nous apprenons à mieux identifier le comportement et à en assumer la responsabilité. En conséquence, il est plus probable que l'individu se perçoive davantage comme un être actif, qui « fait des choses », au lieu de se croire un sujet passif, à qui « il arrive des choses ». Les implications pour la santé mentale et pour lâcher prise de nos « névroses » sont évidentes.
• En Gestalt, il est interdit de dire « je ne peux pas »; à la place, vous devriez dire "Je ne veux pas", c'est-à-dire être assertif. Cela est dû au fait que bien des fois le sujet refuse d'agir, d'expérimenter, d'entrer en contact, se disqualifiant avant même d'avoir essayé. Vous ne pouvez pas forcer la personne à faire quelque chose qu'elle ne veut pas, mais elle peut être tenue responsable, assumer les conséquences de sa décision évasive, pour laquelle un honnête « je ne veux pas » est le plus qui convient. De la même manière, il faut aussi les éviter ou faire prendre conscience au patient de ses "mais", "pourquoi", "je ne sais pas", etc. Il faut se rappeler que chez l'être humain, le langage est l'un des moyens d'évitement par excellence: peut parler de tout et n'entrer en contact avec rien, mettre entre nous et la réalité un mur de mots.
• Le continuum de conscience : Permettre le libre passage pour présenter des expériences, sans les juger ni les critiquer, est essentiel pour intégrer les différentes parties de la personnalité. Ne pas chercher en soi les grandes découvertes, ne pas "pousser le fleuve", mais le laisser couler seul, librement.
• Ne murmure pas : Toute communication, même supposée « privée » ou « n'intéressant pas le groupe », doit y être ouvertement aérée ou, à défaut, évitée. La médisance, le chuchotement sur les autres, les fous rires conscients, sont des évitements, des moyens d'éviter contact, en plus de manquer de respect au groupe et d'aller à l'encontre de sa cohésion en établissant des sujets « qui ne le concernent pas » dans son présence. Cette règle est destinée à promouvoir les sentiments et à empêcher l'évitement des sentiments.
• Traduire les questions en énoncés; sauf lorsqu'il s'agit de données très spécifiques. Des questions comme « Puis-je aller aux toilettes? Puis-je changer mon site? Puis-je y aller? », Etc., devrait être traduit par « Je veux aller aux toilettes; je veux changer de place; Je veux partir". Ainsi, le questionneur assume sa responsabilité et les conséquences de ce qu'il affirme, au lieu d'adopter une posture passive et projetant votre responsabilité sur l'autre, afin qu'il vous donne la autorisation.
• Faites attention à la façon dont les autres sont soignés. A qui prêtons-nous attention? Qui ignorons-nous?, etc.
• N'interprétez pas et ne cherchez pas « la vraie cause » de ce que dit l'autre. Écoutez simplement et réalisez ce que l'on ressent en fonction de ce contact.
• Faites attention à votre propre expérience physique, ainsi qu'aux changements de posture et aux gestes des autres. Partager avec l'autre ce qui est observé, l'évidence, à travers la formule du « maintenant je réalise… ».
• Acceptez l'expérience à votre tour ; prendre des risques en participant à la discussion.
• Considérez, même si cela n'est pas explicite, que tout ce qui est dit et vécu dans le groupe est strictement confidentiel.

Selon Techniques de Gestalt, le soi-disant cycle de l'expérience est le noyau de base de la vie humaine, puisqu'il n'est rien de plus que la succession sans fin de cycles. Il est également connu sous le nom de "Cycle d'autorégulation des organismes"car on considère que le corps sait ce qui est bon pour lui et a tendance à se réguler. La conceptualisation de ce cycle vise à reproduire comment les sujets établissent le contact avec leur environnement et avec eux-mêmes. Il explique également le processus de personnage de formation / arrière-plan: comment les figures émergent du fond diffus, et comment une fois le besoin satisfait ladite figure disparaît à nouveau.

Le cycle de l'expérience commence lorsque l'organisme, étant au repos, sent un besoin émerger en lui-même; le sujet en prend conscience et identifie dans son espace quelque élément ou objet qui Il satisfait, c'est-à-dire que ledit élément devient une figure, se démarquant des autres qui sont le fond. Le corps mobilise alors ses énergies pour atteindre l'objet désiré jusqu'à ce qu'il entre en contact avec lui, satisfasse le besoin et retourne se reposer à nouveau.

Les étapes du cycle de la Gestalt

Dans le schéma classique du cycle, six étapes successives: 1) Repos; 2) Sensation; 3) Réaliser ou figurer la formation; 4) énergisation; 5) Agir; et 6) Contacter.

• Au repos ou en retrait, le sujet a déjà résolu une Gestalt ou un besoin antérieur, et est dans un état d'équilibre, sans besoin pressant. Son extrême pathologique peut être l'autisme.
• Dans la sensation, le sujet est tiré de son repos parce qu'il ressent « quelque chose » diffus, qu'il ne peut pas encore définir. Par exemple, vous pouvez ressentir des mouvements péristaltiques ou des sons dans votre estomac, ou encore une certaine agitation.
• Dans la conscience, la sensation est identifiée comme un besoin spécifique (dans les exemples ci-dessus, comme la faim ou comme l'inquiétude, respectivement) et est Elle identifie aussi ce qui la satisfait: elle délimite une certaine portion de réalité qui acquiert un sens vital très important pour le sujet, c'est-à-dire qu'elle forme une figure. Dans la phase énergisante, le sujet rassemble la force ou la concentration nécessaire pour réaliser ce que le besoin exige de lui.
• En action, phase la plus importante de tout le cycle, l'individu mobilise son corps pour satisfaire ses besoin, concentrez votre énergie sur vos muscles et vos os et poursuivez activement la réalisation de ce vouloir. Au stade final, le contact, se produit la conjonction du sujet avec l'objet du besoin; et, par conséquent, il est satisfait.
• L'étape se termine lorsque le sujet se sent satisfait, il peut dites adieu à ce cycle et commencez un autre. Donc à l'infini.

Entre les différents liens qui composent le cycle peuvent se former auto-interruptions, donnant lieu à divers types de pathologies. Des mécanismes de défense y agissent également. D'une manière générale, on peut dire que le cycle de l'expérience, donné dans un contexte spécifique et significatif, constitue en lui-même une Gestalt.

Un cycle interrompu est une Gestalt inachevée; une entité qui va parasiter le corps, consommant son énergie jusqu'à ce qu'il soit satisfait.

Selon Fritz Perls, dans l'ego de chaque être humain, il y a six couches qui recouvrent, comme un oignon, l'être authentique des personnes. Sommes couches ou strates du Soi, comme on les appelle aussi, sont les suivants: 1) E. Faux; 2) E. d'aussi oui; 3) E. Phobique; 4) E. Implosif ou du bourbier; 5) E. Explosif; et 6) Le vrai Soi :

• Dans le fausse strate est notre "façade", ce que nous mettons dans notre vitrine de nous-mêmes et laissons voir les autres.
• Puis vient la strate « comme si » ; il y a les rôles, les jeux que nous utilisons pour manipuler les autres, faire « comme si » nous étions ceci ou cela. C'est notre caractère ou notre façon d'agir habituelle et rigide.
• Si dans le processus thérapeutique nous passons par la fausse couche et la couche « comme si », nous atteindrons la Strate phobique. Il y a toutes nos peurs et toutes nos insécurités devant nous; nos secrets les mieux gardés et nos blessures narcissiques; chagrin, douleur, tristesse ou désespoir; ce que nous ne voulons pas voir ou toucher de notre personnalité et encore moins découvrir devant les autres.
• Si nous parvenons à passer le phobique nous ressentirons une sensation de vide, d'immobilité, de manque d'énergie, de mort. Nous avons atteint le strate de l'Atolladero, où l'on se sent "coincé", sans issue.
• Cependant, derrière se trouve le Strate implosive, où toutes nos énergies ne sont pas utilisées, notre vitalité « gelée » ou dirigée vers nous-mêmes pour entretenir nos défenses.
• Enfin, derrière l'implosif se trouve le Strate explosive, où des forces stagnantes jaillissent dans un sursaut d'authenticité, laissant place au vrai Soi qui reste caché. Il y a essentiellement quatre types d'explosion : joie, chagrin, orgasme et courage.

Sur la base de ce qui précède, nous pouvons imaginer une personne X, qui au début de la thérapie sera superficielle, formel ou conventionnel (bonjour, comme il fait chaud, quel plaisir de vous voir, bla, bla, bla: les Caca dont je parlais Perles). Derrière elle on retrouvera leurs peurs, leurs "traumatismes", leurs évitements, qu'il faut affronter. Nous le mettrons ainsi dans un bourbier temporaire, où il s'éprouvera sans force, presque mort. Cependant, si vous faites confiance à votre organisme et vous donnez la liberté, il vous montrera vos forces inutilisées, qui émergeront librement sous forme de figures au fur et à mesure que le champ d'évitement s'éclaircit, votre véritable potentiel, et vous vivrez une véritable explosion de joie, de plaisir, de colère ou de chagrin (tous positifs, thérapeutiques et nécessaires) qui fera place au véritable être humain derrière le sujet X.

Cela devrait être fait à plusieurs reprises, à chaque étape de la thérapie, jusqu'à ce que le sujet se connaisse suffisamment et puisse effectuer le processus lui-même.

Une personne mûre est capable de vivre et de maintenir toutes sortes d'expériences émotionnelles « ici et maintenant »; De plus, il utilise ses propres ressources (auto-assistance) au lieu de manipuler les autres et l'environnement pour obtenir de l'aide.

Les thérapies et l'institut de la Gestalt travaillent généralement main dans la main avec d'autres types d'outils complémentaires dans une approche éloignée des thérapies plus traditionnelles.

• En premier lieu, les constellations familiales se définissent comme une dynamique de thérapie émotionnelle basée sur des séances de groupe où chaque individu joue un rôle en tant que membre de la famille impliqué dans la vie de la personne à qui la constellation est exécutée famille.
• D'autre part, l'accent de thérapie systémique Elle repose sur un travail sur la dynamique des relations (famille, couple, amitié, travail...) à chaque séance afin que la thérapie ne se limite pas à résoudre un seul problème.

Les deux approches sont très compatibles avec l'approche Gestalt que nous avons étudiée tout au long de cet article sur la psychothérapie Gestalt: concepts, principes et techniques.

En bref, La psychothérapie Gestalt poursuit:

• Vis dans le présent.
• Vivez ici.
• Arrêtez d'imaginer et de fantasmer à outrance, remplaçant le contact réel.
• Arrêtez de penser inutilement en remplaçant l'action.
• Arrêtez de faire semblant ou de jouer "comme si".
• Exprimez-vous ou communiquez.
• Ressentir des choses désagréables et de la douleur.
• N'accepter aucun « devrait », autre que le nôtre, imposé par soi-même en fonction de nos besoins et de nos expériences.
• Assumez l'entière responsabilité de vos propres actions, sentiments, émotions et pensées.
• Soyez ce que vous êtes... peu importe ce que vous êtes.

Cet article est simplement informatif, dans Psychology-Online, nous n'avons pas le pouvoir de poser un diagnostic ou de recommander un traitement. Nous vous invitons à vous rendre chez un psychologue pour traiter votre cas particulier.

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